Lecture ...
14 jours dans les Alpes.
14 siestes de ma fille.
14 soirée sans télé.
6 livres.
Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé. (JK Rowling)
Parce qu'il faut bien se remettre dans l'ambiance avant d'attaquer le suivant.
Lignes de failles. (Nancy Huston)
Parce qu'il faut du talent
pour nous raconter une histoire à rebours, en tenant compte de chaque
époque, parce que se mettre dans la peau d'un enfant c'est compliqué
mais de plusieurs c'est incroyable. Parce que quand on a refermé le
livre on veut l'ouvrir à nouveau pour avoir toutes les cartes en main
dès le début. Par ce qu'on revient sur ce qu'on croyait, sur ses
préjugés à propos des personnages à fur et à mesure que l'on tourne les
pages. Parce que on a tous un évènement qui nous forge mais on en prend
pas conscience.
La ligne pourpre (Wolfram Fleischhauer)
Pour découvrir Henri
IV et sa maîtresse, les intrigues qui ont collé à leur relation, les
suppositions infinies sur la mort de la belle duchesse. Et tout ça
autour de beaux tableaux anonymes.
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. (Anna Gavalda)
Tout plaît son style, son humour, son oeil acéré mais tendre face au quotidien.
Et
puis ce sont des nouvelles, quoi de plus grisant que ces petits récits
courts qui nous tiennent en haleine et l'on savoure, on attend la
dernière phrase qui donne tout le panache au récit.
Fantasia chez les ploucs (Charles Williams)
Pour ce fabuleux
décalage entre les belles naïvetés du petit môme et les abominaffreuses
magouilles de son père et son oncle. Des sourires, des âneries, de la
drôlerie.
Trois mariages et un divorce (Jeanne Ray)
Un livre de fille de temps en temps ça fait du bien, on décompresse, on apprécie les fins heureuses, les rebondissements, les pointes d'humour, la mauvaise foi. C'est loin d'être du grand art, mais on se reconnaît une ou deux fois et on s'amuse tout en futilité.
Et puis , il y a eu le dernier tome de Lincoln.
Et mon homme m'a donné pour patienter une trilogie d'héroic fantasy.
Et d'ici quelques jours, je dévorerai le dernier des derniers.
Le tout, soyons honnêtes, arrosé de litres de thé...