Patience est mère de ....

4 février 2009

Il y a les gros.

Il y a les caisses.

Il y a les fées spéciales.

Il y a les cloches.

Notre maître à reculons.

Et nous, les tamborims.

Il y avait aussi de la pluie, de la neige, le gel, les joues rouges.
L'humidité et le froid qui ont marqués les visages toute la journée du samedi.
Il y a eu des heures de jeu sans pause.
Les bourdes, les blancs, les fautes.
Les gros yeux du chef.

Il y a eu la soirée jeux de société en attendant que la raclette arrive de Lyon.
Les rires, la triche, la mauvaise foi.
Les nerfs qui se relâchent au fur et à mesure que les corps se réchauffent.
Il y a eu le repas festif, bruyant, copieux.
Il y a eu le défoulement, la musique, la danse, les cris, les chants.
Il y a eu du temps pour découvrir les autres, ceux que l'on côtoie souvent mais dans le bruit des répétitions.
Alors là dans une accalmie, on parle, on se dévoile, on se confie, on tisse des liens.

Et puis il y a la nuit gris clair qui commence dans un fou-rire et se termine en pouffant.
Les mines blêmes au petit matin.
Les cheveux en vrac.
Les cernes.

Et enfin, un dimanche ensoleillé.
Le ciel bleu.
Le joie d'être encore ensemble une deuxième journée.
Alors, toujours des couacs, des blancs, des fautes.
Mais des grands sourires, des accolades, des coups de pouce, des clins d'oeil.
Des actes de bravoures.

Pendant deux jours, nous avons savouré la joie simple d'offrir un peu de bon temps et de rythme à d'autres.
Pendant deux jours, nous avons été de grands enfants, idiots, puérils, mais heureux.
Pendant deux jours, nous avons échangé, confié, donné.

Et dire qu'il y aura 15 jours au Brésil ...