Mon p'tit vélo
Une amie à moi disait hier sur un réseau social bleu et blanc : "Non mais, quel temps de merde !"
Je ne m'engagerai pas dans un débat sur l'utilité d'une telle assertion ... on est bien d'accord, mais pour le coup quand je vois le soleil ce matin, je me dis surtout que la météo est une sacrée salope coquinette.
Non parce que effectivement hier, j'ai bien pu me rendre compte que le temps était "de merde".
A vélo.
Sous la pluie.
Avec le vent de face.
Je vous explique.
Pleine de motivation et d'enthousiasme, je me suis rendue (comme toutes les semaines ou presque ... sauf en cas de débarquement de belle-maman ou de don du sang) à mon cours de zumba avec mon bicycle préféré (cadeau de moi-même à moi-je pour avoir bien travaillé cet été, malgré la chaleur, les compatibilités de travail très moyennes etc ...) partant que principe que quitte à bouger mon cul popotin, je pouvais le faire de manière plus écolo, plus sportive et plus rapide.
Je dois bien avouer qu'après 5 minutes de pluie froide, deux blondes bovines (c'est méchant pour les vaches) à l'oeil vide sur la piste cyclable, le vent, les gouttes qui perlent sur le jean, je me suis dit deux trois choses.
D'abord, bonne idée le bonnet, maintenant faut sérieusement se remettre à la chasse aux moufles et gants qui se planquent dans l'appart.
Ensuite, la piste cyclable est réservée aux deux roues ... si ma fille a réussi à le comprendre il y a déjà de maintes années, pourquoi les adultes que j'ai croisés hier n'ont pas encore percuté et arrivent, en plus, à prendre un air offusqué quand je finis par m'arrêter parce qu'ils discutent à 6 sur MA partie de trottoir ...
Aussi, que le sport faudrait jamais le commencer parce que finalement c'est crevant et ça engendre bien des soucis.
Et finalement que les transports écolos c'est bien, c'est rapide mais par températures fraîches faut tout de même être un peu maso (et j'le suis pas tant que ça).
Conclusion ... soit je vais finir par avoir la forme et développer une résistance incroyable au froid et à l'incivilité ... soit je chope la mort et envoie valser ma bicyclette dans la dentition du prochain qui me passe devant sans prévenir.
En attendant, je continue à penser à respirer et je cherche mes moufles ...